Le développement de l’ingénierie des surfaces et interfaces nécessite un progrès constant des méthodes de caractérisation dédiées. Ces méthodes donnent accès aux propriétés optiques, mécaniques et/ou physico-chimiques d’une surface/interface, ainsi que parfois à leurs distributions spatiales et à leurs évolutions temporelles. Ces informations sont cruciales par exemple pour valider un protocole de texturation de surface, ou pour interpréter la réponse d’une interface à différentes sollicitations extérieures (mécanique, optique, chimique).
L’objectif de l’axe 2 (Surface & Interface Probing / Caractérisation de surfaces et d'interfaces) est de favoriser l’émergence de projets multidisciplinaires visant à
repousser les limites expérimentales actuelles de la communauté en matière de
caractérisation de surfaces et interfaces :
- en améliorant les méthodes existantes, par exemple en augmentant leur résolution (spatiale, temporelle, spectrale…), en y ajoutant des capacités multi-échelles ou multi-spectrales, ou en transformant des mesures ponctuelles/instantanées en mesures distribuées/dynamiques,
- en couplant plusieurs méthodes existantes au sein d’un même outil (multi-physique),
- en étendant les capacités de mesure à des conditions sévères (vide/confinement, températures extrêmes, environnements agressifs, espèces réactives…),
- voire en développant des méthodes offrant des mesures inédites.
Fig.1 : Représentation schématique des nombreux processus mécaniques et physico-chimiques pouvant se produire à une interface, et qu’il serait souhaitable de pouvoir caractériser (adapté de : Vakis et al, Tribol. Int. 2018).
Mots-clés : Caractérisation expérimentale, In situ & in operando ; Multi-échelle ; Multi-physique ; Multi-spectral ; Réactivité des surfaces ; Environnement/conditions sévères.
Bilan de l'axe 2 présenté en octobre 2024 :
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